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Francis Bacon

Le Sacré et le Profane

Francis Bacon

Le Sacré et le Profane

Commissaire(s) d’exposition :

Michael Peppiatt

Une importante exposition de Francis Bacon intitulée Le Sacré et le Profane sera présentée au Musée Maillol à Paris du 7 avril au 30 juin 2004. L’exposition réunit 42 toiles (dont 5 triptyques) du grand peintre anglais venant de musées et de collections privées en Europe, en Asie et aux USA. Certaines de ces oeuvres ont rarement été exposées, même dans les grandes rétrospectives de Bacon, comme celles du Grand Palais (1971) et du Centre Georges Pompidou (1996).

Francis Bacon fut à un point extrême, et souvent périlleux, la vivante preuve de ce que disait William Butler Yeats : « Nul esprit ne peut créer tant qu’il n’est pas divisé en deux ».  Dans sa vie comme dans son art, Francis Bacon arrivait à maintenir un équilibre précaire, et pourtant durable, entre des points de vue totalement contradictoires.

Cette ambivalence se manifeste clairement au travers de ses œuvres, pour atteindre des proportions inouïes dans ses interprétations de motifs chrétiens lourds de symboles, notamment les crucifixions et les papes, ou encore dans ses images irrévérencieuses de personnages accouplés dans l’herbe, d’hommes isolés hurlant dans des cages et de femmes clouées au lit par une seringue dans une mousse de peinture. Bacon inverse au passage toutes les conceptions traditionnelles du sacré et du profane, qu’il remplace par ses catégories à lui, mouvantes et imprévisibles. Une crucifixion peut ainsi mettre en scène un quartier de viande ou un animal menaçant, tandis que l’étreinte lubrique de deux corps revêtira toute la tendresse douloureuse d’une pietà.

L’exposition présentée au musée Maillol inventorie les modalités du sacré et du profane dans l’art de Francis Bacon. Elle fait toucher du doigt quelques-unes des énigmes qui sous-tendent l’iconographie profondément dérangeante du grand peintre anglais. On constate ainsi qu’un artiste aussi farouchement athée que Bacon s’est obstiné à peindre de manière obsessionnelle le motif de la crucifixion ou des variations sur le portrait du pape Innocent X par Vélasquez (quarante-cinq au bas mot). Dans le même temps, une faculté de transformation peu ordinaire lui a permis de donner une dimension quasi mythique aux scènes les plus banalement quotidiennes (un homme dans une pièce).

Une importante exposition de Francis Bacon intitulée Le Sacré et le Profane sera présentée au Musée Maillol à Paris du 7 avril au 30 juin 2004. L’exposition réunit 42 toiles (dont 5 triptyques) du grand peintre anglais venant de musées et de collections privées en Europe, en Asie et aux USA. Certaines de ces oeuvres ont rarement été exposées, même dans les grandes rétrospectives de Bacon, comme celles du Grand Palais (1971) et du Centre Georges Pompidou (1996).

Francis Bacon fut à un point extrême, et souvent périlleux, la vivante preuve de ce que disait William Butler Yeats : « Nul esprit ne peut créer tant qu’il n’est pas divisé en deux ».  Dans sa vie comme dans son art, Francis Bacon arrivait à maintenir un équilibre précaire, et pourtant durable, entre des points de vue totalement contradictoires.

Cette ambivalence se manifeste clairement au travers de ses œuvres, pour atteindre des proportions inouïes dans ses interprétations de motifs chrétiens lourds de symboles, notamment les crucifixions et les papes, ou encore dans ses images irrévérencieuses de personnages accouplés dans l’herbe, d’hommes isolés hurlant dans des cages et de femmes clouées au lit par une seringue dans une mousse de peinture. Bacon inverse au passage toutes les conceptions traditionnelles du sacré et du profane, qu’il remplace par ses catégories à lui, mouvantes et imprévisibles. Une crucifixion peut ainsi mettre en scène un quartier de viande ou un animal menaçant, tandis que l’étreinte lubrique de deux corps revêtira toute la tendresse douloureuse d’une pietà.

L’exposition présentée au musée Maillol inventorie les modalités du sacré et du profane dans l’art de Francis Bacon. Elle fait toucher du doigt quelques-unes des énigmes qui sous-tendent l’iconographie profondément dérangeante du grand peintre anglais. On constate ainsi qu’un artiste aussi farouchement athée que Bacon s’est obstiné à peindre de manière obsessionnelle le motif de la crucifixion ou des variations sur le portrait du pape Innocent X par Vélasquez (quarante-cinq au bas mot). Dans le même temps, une faculté de transformation peu ordinaire lui a permis de donner une dimension quasi mythique aux scènes les plus banalement quotidiennes (un homme dans une pièce).

Le catalogue

Catalogue

Francis Bacon

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Francis Bacon

Le Sacré et le Profane

Commissaire(s) d’exposition :

Michael Peppiatt

Le catalogue

Catalogue

Francis Bacon

Le Sacré et le Profane

Une importante exposition de Francis Bacon intitulée Le Sacré et le Profane sera présentée au Musée Maillol à Paris du 7 avril au 30 juin 2004. L’exposition réunit 42 toiles (dont 5 triptyques) du grand peintre anglais venant de musées et de collections privées en Europe, en Asie et aux USA. Certaines de ces oeuvres ont rarement été exposées, même dans les grandes rétrospectives de Bacon, comme celles du Grand Palais (1971) et du Centre Georges Pompidou (1996).

Francis Bacon fut à un point extrême, et souvent périlleux, la vivante preuve de ce que disait William Butler Yeats : « Nul esprit ne peut créer tant qu’il n’est pas divisé en deux ».  Dans sa vie comme dans son art, Francis Bacon arrivait à maintenir un équilibre précaire, et pourtant durable, entre des points de vue totalement contradictoires.

Cette ambivalence se manifeste clairement au travers de ses œuvres, pour atteindre des proportions inouïes dans ses interprétations de motifs chrétiens lourds de symboles, notamment les crucifixions et les papes, ou encore dans ses images irrévérencieuses de personnages accouplés dans l’herbe, d’hommes isolés hurlant dans des cages et de femmes clouées au lit par une seringue dans une mousse de peinture. Bacon inverse au passage toutes les conceptions traditionnelles du sacré et du profane, qu’il remplace par ses catégories à lui, mouvantes et imprévisibles. Une crucifixion peut ainsi mettre en scène un quartier de viande ou un animal menaçant, tandis que l’étreinte lubrique de deux corps revêtira toute la tendresse douloureuse d’une pietà.

L’exposition présentée au musée Maillol inventorie les modalités du sacré et du profane dans l’art de Francis Bacon. Elle fait toucher du doigt quelques-unes des énigmes qui sous-tendent l’iconographie profondément dérangeante du grand peintre anglais. On constate ainsi qu’un artiste aussi farouchement athée que Bacon s’est obstiné à peindre de manière obsessionnelle le motif de la crucifixion ou des variations sur le portrait du pape Innocent X par Vélasquez (quarante-cinq au bas mot). Dans le même temps, une faculté de transformation peu ordinaire lui a permis de donner une dimension quasi mythique aux scènes les plus banalement quotidiennes (un homme dans une pièce).

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Musée Maillol, 2021

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