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Weegee

Dans la collection de Berinson

Weegee

Dans la collection de Berinson

Commissaire(s) d’exposition :

Olivier Lorquin et
Bertrand Lorquin

Usher (Arthur) Fellig, dit Weegee, est l’archétype du photographe de presse du XXe siècle. L’essentiel de son oeuvre s’accomplit entre 1935 et 1945 où il fut le photographe-reporter des principaux quotidiens newyorkais. Ce sont des années frénétiques de nuits sans sommeil, d’heures d’attente dans sa voiture ou dans des chambres borgnes, toujours prêt à bondir pour se rendre sur les lieux de tous les drames imaginables. Il rapporte à la presse les photos les plus saisissantes des meurtres, arrestations, incendies ou accidents qui ont émaillé la nuit.

Weegee possède l’art de photographier comme d’autres ont en eux la capacité de peindre. Il se retrouve à la croisée des chemins, enrichissant ce qui ne devait rester que de la photo de faits divers par un regard subjectif sur le sens des évènements, tout en leur conférant une dimension plastique. C’est avec une sorte de jubilation parfois tragique, souvent violente, que Weegee appose son regard sur la ville et ses habitants. Véritable maître du noir et blanc, il nous livre, en premier lieu, sa vision de la beauté architecturale de New York et la puissance phénoménale de ses bâtiments.

Elevé dans le Lower East Side, l’un des quartiers parmi les plus misérables de New York, Weegee se fait le témoin de la pauvreté et de son cortège de malheurs. Il observe aussi les classes aisées étalant avec impudence leur richesse. L’enfance, le monde de la rue et le sommeil qui ressemble si étrangement à la mort,deviennent ses thèmes privilégiés. Il décrit, à la manière de Dashiell Hammet, le théâtre de la criminalité américaine. Ses photos de gangsters tués en pleine rue, les yeux fixant le vide ou celles de tueurs, dissimulant sous un mouchoir leur visage d’assassin, serviront par la suite de référence au climat des films noirs hollywoodiens. Weegee se penche sur l’injustice qui frappe la communauté noire. Il dénonce le régime d’apartheid en vigueur alors dans certaines villes des Etats-Unis. C’est avec une profonde empathie qu’il photographie l’étrangeté des êtres et leur singularité.

Ses photographies vont directement inspirer les artistes du Pop Art qui puisaient leurs sujets dans la presse et la publicité. Andy Warhol se servit des photos d’accident de voiture prises par Weegee dans sa série Orange Disaster, établissant ainsi un lien nécessaire entre l’art contemporain et les images impitoyables de la réalité.

En 1945, Weegee publie un livre intitulé Naked City, fruit de ses années de travail. Le succès de l’ouvrage confirme l’immense talent de son auteur. Il est aujourd’hui considéré comme un photographe majeur tels Alfred Stieglitz, Bill Brandt ou Brassaï.

Hendrik Berinson a passé une vingtaine d’années à réunir ces deux cent vingt-huit vintages. Sa collection rassemble les plus importantes photographies de Weegee.

Usher (Arthur) Fellig, dit Weegee, est l’archétype du photographe de presse du XXe siècle. L’essentiel de son oeuvre s’accomplit entre 1935 et 1945 où il fut le photographe-reporter des principaux quotidiens newyorkais. Ce sont des années frénétiques de nuits sans sommeil, d’heures d’attente dans sa voiture ou dans des chambres borgnes, toujours prêt à bondir pour se rendre sur les lieux de tous les drames imaginables. Il rapporte à la presse les photos les plus saisissantes des meurtres, arrestations, incendies ou accidents qui ont émaillé la nuit.

Weegee possède l’art de photographier comme d’autres ont en eux la capacité de peindre. Il se retrouve à la croisée des chemins, enrichissant ce qui ne devait rester que de la photo de faits divers par un regard subjectif sur le sens des évènements, tout en leur conférant une dimension plastique. C’est avec une sorte de jubilation parfois tragique, souvent violente, que Weegee appose son regard sur la ville et ses habitants. Véritable maître du noir et blanc, il nous livre, en premier lieu, sa vision de la beauté architecturale de New York et la puissance phénoménale de ses bâtiments.

Elevé dans le Lower East Side, l’un des quartiers parmi les plus misérables de New York, Weegee se fait le témoin de la pauvreté et de son cortège de malheurs. Il observe aussi les classes aisées étalant avec impudence leur richesse. L’enfance, le monde de la rue et le sommeil qui ressemble si étrangement à la mort,deviennent ses thèmes privilégiés. Il décrit, à la manière de Dashiell Hammet, le théâtre de la criminalité américaine. Ses photos de gangsters tués en pleine rue, les yeux fixant le vide ou celles de tueurs, dissimulant sous un mouchoir leur visage d’assassin, serviront par la suite de référence au climat des films noirs hollywoodiens. Weegee se penche sur l’injustice qui frappe la communauté noire. Il dénonce le régime d’apartheid en vigueur alors dans certaines villes des Etats-Unis. C’est avec une profonde empathie qu’il photographie l’étrangeté des êtres et leur singularité.

Ses photographies vont directement inspirer les artistes du Pop Art qui puisaient leurs sujets dans la presse et la publicité. Andy Warhol se servit des photos d’accident de voiture prises par Weegee dans sa série Orange Disaster, établissant ainsi un lien nécessaire entre l’art contemporain et les images impitoyables de la réalité.

En 1945, Weegee publie un livre intitulé Naked City, fruit de ses années de travail. Le succès de l’ouvrage confirme l’immense talent de son auteur. Il est aujourd’hui considéré comme un photographe majeur tels Alfred Stieglitz, Bill Brandt ou Brassaï.

Hendrik Berinson a passé une vingtaine d’années à réunir ces deux cent vingt-huit vintages. Sa collection rassemble les plus importantes photographies de Weegee.

Weegee

Dans la collection de Berinson

Commissaire(s) d’exposition :

Olivier Lorquin et
Bertrand Lorquin

Usher (Arthur) Fellig, dit Weegee, est l’archétype du photographe de presse du XXe siècle. L’essentiel de son oeuvre s’accomplit entre 1935 et 1945 où il fut le photographe-reporter des principaux quotidiens newyorkais. Ce sont des années frénétiques de nuits sans sommeil, d’heures d’attente dans sa voiture ou dans des chambres borgnes, toujours prêt à bondir pour se rendre sur les lieux de tous les drames imaginables. Il rapporte à la presse les photos les plus saisissantes des meurtres, arrestations, incendies ou accidents qui ont émaillé la nuit.

Weegee possède l’art de photographier comme d’autres ont en eux la capacité de peindre. Il se retrouve à la croisée des chemins, enrichissant ce qui ne devait rester que de la photo de faits divers par un regard subjectif sur le sens des évènements, tout en leur conférant une dimension plastique. C’est avec une sorte de jubilation parfois tragique, souvent violente, que Weegee appose son regard sur la ville et ses habitants. Véritable maître du noir et blanc, il nous livre, en premier lieu, sa vision de la beauté architecturale de New York et la puissance phénoménale de ses bâtiments.

Elevé dans le Lower East Side, l’un des quartiers parmi les plus misérables de New York, Weegee se fait le témoin de la pauvreté et de son cortège de malheurs. Il observe aussi les classes aisées étalant avec impudence leur richesse. L’enfance, le monde de la rue et le sommeil qui ressemble si étrangement à la mort,deviennent ses thèmes privilégiés. Il décrit, à la manière de Dashiell Hammet, le théâtre de la criminalité américaine. Ses photos de gangsters tués en pleine rue, les yeux fixant le vide ou celles de tueurs, dissimulant sous un mouchoir leur visage d’assassin, serviront par la suite de référence au climat des films noirs hollywoodiens. Weegee se penche sur l’injustice qui frappe la communauté noire. Il dénonce le régime d’apartheid en vigueur alors dans certaines villes des Etats-Unis. C’est avec une profonde empathie qu’il photographie l’étrangeté des êtres et leur singularité.

Ses photographies vont directement inspirer les artistes du Pop Art qui puisaient leurs sujets dans la presse et la publicité. Andy Warhol se servit des photos d’accident de voiture prises par Weegee dans sa série Orange Disaster, établissant ainsi un lien nécessaire entre l’art contemporain et les images impitoyables de la réalité.

En 1945, Weegee publie un livre intitulé Naked City, fruit de ses années de travail. Le succès de l’ouvrage confirme l’immense talent de son auteur. Il est aujourd’hui considéré comme un photographe majeur tels Alfred Stieglitz, Bill Brandt ou Brassaï.

Hendrik Berinson a passé une vingtaine d’années à réunir ces deux cent vingt-huit vintages. Sa collection rassemble les plus importantes photographies de Weegee.

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